Julien's stand up comedy

Eh oui, un spécial Julien aujourd'hui, car il le mérite bien...(Et comme ça la famille Tassy amortit un peu ses visites sur mon blog...)
Si les amis pouvaient se remettre des Oscars entre eux, alors j'aurais bien remis à monsieur Julien Tassy celui du marseillais le plus drôle de L.A.



Voilà l'histoire: Les étudiants américains (dont il fait partie) entament cette semaine leur "spring break" (vacances de Paques un peu). Pour clore le semestre de son cours de comedy, était organisé un show aux allures de "pestacle de fin d'année" auquel participait toute sa classe de UCLA extension (ils sont 2 étrangers seulement).

Ils se sont produits dans un comedy club (et pas n'importe lequel THE "hottest comedy club in L.A" . Woow: "2 thumbs up!") au coin de Pico blvd. et La Brea (pour ceux qui auraient qq notions de géographie et histoire de faire durer le SUSTENS).
Temps limité (15 min chacun) et une mission: faire rire l'audience. Evidemment, ce n'était pas de la complète improvisation (quoique Julien ait été l'un des rares sans texte en main) mais ça y ressemblait.
Il a donné une prestation hallucinante. Toute la salle était morte de rire et pas à cause de l'accent ou des blagues sur les français (contrairement à ce que vous imaginez il n'a pas joué sur ça), mais pour son humour. Et ça c'est fort, parce qu'il n'y avait que deux français (et fans de la première heure) dans la salle, Greg et moi (ses parents américains, en somme..). Je peux pas vraiment raconter, parce que je dénaturerai trop son truc, mais un DVD sortira sous peu (si, si) et je vous conseille de vous renseigner auprès de "votre point de vente habituel"...
On était fiers du petit. Vraiment.

untitled one

Pas de voyage, pas de surf, mais mon quotidien....à base de:

- sport (LA Marathon - Acura Bike Race -): pour info, je me suis fait 26 miles de 6h30 à 9h00 dimanche matin, en plein coeur de LA, ambiance 'bon enfant' famille, chien-tiré-derrière-le-vélo, déguisement et médaille à l'arrivée. Huh! C'est ce qui s'appelle amortir ses 'cycling classes'...
(oh ça va, je peux bien en rajouter un peu, c'est pas tous les jours que je fais de telles prouesses et si j'étais si sportive que ça, ça n'aurait pas autant d'intérêt!)

Accompagnée de mon fidèle destrier (pas peu fier d'arpenter de nouvelles rues avec une mathilde, pour une fois pas en combie!)

Vues de L.A parfaitement dégagées...et tellement silencieuses:
Vers nord, les collines d'Hollywood (c'est là qu'est le signe)


Direction ouest, avec les buildings de Century City au loin...



Vers l'est (le soleil se lève!)






























- diner sympathique entre amis (à Koreatown, une petite trouvaille de Greg, un truc typique). Ambiance enfumée, clients coréens, lumière tamisée, poisson grillé et viande étrange. On fêtait la rencontre avec de nouveaux marseillais installés à LA depuis qq mois, Pierre Thomas et Adeline. Evidemment encore des connaissances communes (mais qui a dit que Marseille était la 2ème plus grande ville de France ?).
Une fine équipe dont Marieke dans le rôle de mon homologue hollandaise, Julien qui jouait le mec déjà en France dans sa tête (il rentre 2 mois la semaine prochaine), Greg-le-mec-en-spring-break, Kevin dans le rôle de l'italo-américain à l'humour marseillais et moi dans celui de la fille paumée en Corée...en images :









- fête (au 'standard downtown': bar/ 'boîte' en plein air, piscine et vue sur grattes-ciel) avec film projeté sur building en face et énorme 'pouf couvert' pour jeunes en manque de contact physique...jugez-en plutôt par vous mêmes.

un esprit melodieux dans un corps sain

En ce moment à L.A, il y a plein de concerts terribles (dont Black Rebel Motorcycle Club, Cesaria Evora, Belle and Sebastian...), donc encore plus difficile de faire des choix quand musique entre en concurrence avec cinéma...


Je suis allée voir Toots and the Maytals, un groupe que j'ai découvert juste avant d'arriver en Californie (merci Philippe). Du vieux reggae (eh oui, moi Mathilde!)- tous les musiciens ont au moins 65 ans, mais une pêche hallucinante -.



Une référence dans le genre, la preuve par winkipedia:

"L'etymologie du terme reggae pourrait venir du mot "streggae", utilisé pour désigner quelqu'un qui s'habille mal, ou trop peu... comme les prostituées ; ce mot aurait été modifié par une radio jamaïcaine de l'époque. D'autres explications existent, comme la contraction de "regular guy"...
Contrairement au rocksteady, la paternité du reggae en tant que genre musical proprement dit est très controversée : Certains attribuent le premier disque de reggae aux Maytals avec "Do the Reggay" en août 1968, Toots est certes le premier à utiliser le mot "reggae" dans une chanson, mais d'autres morceaux au tempo un peu plus rapide que le rocksteady ont déjà préfiguré le style au cours de l'année 68."(winkipédia).

Enfin, dans la série "découvertes musicales', un petit concert de jazz hier soir au Grand Star (Firecracker) à Chinatown. Le groupe, Killsonic, est une formation américaine locale 'de jazz avant garde' (dixit Minh, le guitariste) qui existe depuis 7 ans. Pas trés accessible, mais j'ai passé un bon moment quand même. Et puis c'est tellement plus sympa un concert quand on connait les musiciens (un peu comme Juju avec son groupe Facel Vegas)...

Demain c'est le L.A Marathon...Bon, je sais bien que je ne suis pas une athlète, mais ça peut être rigolo de faire 26.2 miles dans des rues habituellement inaccessibles en vélo, tout en faisant une bonne action (levée de fonds pour associations caritatives- je cours pour 'Soundart'). Et puis, quel programme : - ) :
"With a host of celebrities leading the pack at a comfortable, yet challenging pace, the Acura L.A. Bike Tour begins and it is even better than you could possibly imagine. As you pass through Koreatown and Hancock Park, you enjoy the camaraderie of friends and families pedaling together. In Hollywood, you may well savor just how serene the city can be when you take away the noise and stress caused by motor vehicles. With the impressive downtown skyline rising before you, you feel the anticipation that comes with closing in on completing the 20+ mile ride."(LAmarathon.com)

Ce n'est pas vraiment une compétition, il faut juste tenir (au rythme de 9 miles/heure). C'est un petit challenge. Surtout pour ce qui est d'être un dimanche matin à 8.30am à USC...
Il y en a bien qui font le Marseille-Cassis, moi je fais le Downtown L.A-Hollywood, cong !

Anniv Fanch

Le 15 mars nous fêtons les 25 ans de ma soeurette Fanny. Elle est en train de les passer en bonne compagnie (Paul trop mimi est venu lui faire la surprise en l'attendant à la sortie de son boulot à Londres, alors qu'il arrivait de Paris...) avec, entre autres Nickie, notre amie anglaise et Audrey arrivée de France et je ne sais plus qui...Je pense qu'elle était bien entourée ce soir...

Elle vient me voir bientôt...le 14 avril, j'ai hâte de la retrouver !
Petite dédicace donc à la petiote-que-j'hallucine-qu'elle-nous-ait-25-ans-cong- et que j'aime si fort!!!!

le deuxième effet kiss cool...

La semaine qui a suivi mon retour a été bien chargée...bcp de boulot (préparation du festival du film français du 3 au 9 avril), répondre à 200 mails (oui pas mal de spam dans le lot, j'avoue), les oscars (bravo aux pingouins qui ont remporté l'oscar du meilleur documentaire) et la vie qui continue avec son lot de sorties (plutôt calmes, c'est que c'est dur de se remettre du Carnaval de Rio)...
Ce voyage était au top et j'ai vraiment passé du bon temps avec Julie et Paulin (et ce petit qui arrive...), c'était bon de se retrouver dans ce magnifique pays dans lequel ils vivent comme des poissons dans l'eau (leur portugais est nickel, i'm impressed). Donc j'appréhendais un peu le retour dans un quotidien (ma foi bien sympathique, mais quotidien quand même)...En fait, il s'est produit le 'deuxième effet Kiss Cool', à savoir me retrouver dans une californie ensoleillée et où je me sens encore 'neuve' (meaning = il me reste encore tant de choses à explorer ici). C'est donc chouette de penser que je vais recevoir ma petite famille fin avril et Julie en mai, organiser leurs vacances et découvrir d'autres lieux avec eux....

Sortie de route: mon installation continue toujours à petit pas et mon salon commence enfin à prendre forme, jugez-en par vous mêmes:

"Soy loco por ti (latin) América"

1er mars, 8.30am.

Je rentre à Los Angeles après 12 jours passés au Brésil. Sao Paulo, Brasilia, Parati, Ilha Grande, Rio de Janeiro...
1ère fois en Amérique Latine. Le choc, surtout en arrivant des Etats-Unis où tout est si règlementé, si strict, si asceptisé...

Je ne sais plus par où commencer mon récit tellement j'ai d'émotions à vous transmettre. Tout a été 'dépaysement'.
Les gens se regardent dans les yeux et soutiennent les regards. Les fruits (combien que je ne connaissais pas !) ont un goût authentique et le poisson et la viande sont délicieux.
Trés peu de vitres (vitrines ou même dans les bars).

D'abord Sao Paulo, une ville gigantesque de 16 millions d'habitants où les immeubles s'étendent à perte de vue et pleine de verdure (comme toutes les villes que j'ai vu finalement). Il faisait lourd et gris (humm la bonne coupe de cheveux...) et le trafic est aussi infernal qu'à LA (les voitures d'ailleurs, sont étrangement européennes, mais semblent génétiquement modifiés: on reconnait la marque mais pas le modèle: la 'golf' devient la 'Gol' (humm matière à bonne blague) et la Lupo devient la 'Fox' par exemple. Tous les immeubles ont une particularité et les tags sont d'une autre galaxie...







Julie et Paulin sont parfaitement installés au 26ème étage d'un immense building avec une vue hallucinante sur d'autres tours. Les plans et les hauteurs se confondent et on ne sait plus bien où on est. Leur quartier est Jardin Paulista et c'est trop mignon. Voilà ce que ça donne d'un coin de leur salon:

































L'étape suivante, Brasilia, capitale depuis 1960.

Une ville crée par J. Kubitschek, alors président du Brésil, comme part de sa campagne de modernisation du pays. Fondée en 4 ans, le projet a été confié a O. Niemeyer. Forte de 2 millions d'habitants elle abrite toutes les institutions.
Divisée en secteurs (bancaire, hotelier, commercial...), on s'y déplace par des axes à sens unique où il vaut mieux ne pas rater la sortie, faute de se retrouver à des kilomètres sans pouvoir faire demi-tour.
Tout est ouvert, pas de vitres ou presque. La terre est rouge. Des éclairs tous les soirs dans le ciel chargé...


Les adresses sont folles, genre :


















Les batiments sont tous uniques et les courbes chères à Niemeyer omniprésentes...































































Ensuite, on a pris la route pour aller vers Ilha Grande, une île ambiance -fête de village un 15 août à Porquerolles. On a fait de la marche, de la plage et du surf...sable blanc et mer verte translucide. On a bu quelques Caipi-maracuja (?). On a gouté l'açai (sorte de glace énergisante d'Amazone).
Les chats venaient dormir entre nos pieds sur la plage.



























Hébergés dans une pousada de bab', on a bien ri. Etape à Parati avant d'y arriver, histoire de passer la soirée dans un mignon petit village où les fruits de mer avaient un goût dément.












































































Aprés 2 jours, à nouveau la route pour se rendre vers Rio, ses blocos (?), son carnaval. Apt en place, à Copacabana, face à la mer...
Nos nuits et nos jours là bas ont eu la même durée et l'on a peu dormi, évidemment.



























Début de bloco (?) à Santa Teresa, le Montmarte de Rio...