Saturday, January 27, 2007

Luxe, galère et skinéma

Le festival de Sundance (18-28 janvier 2007). Ma 2ème édition, ou comment mme l'ambassadrice se retrouvat sur la paille aprés seulement deux jours dans les montagnes de l'Utah...





"Vous là-bas, ça ne vous interesse pas ce que je raconte ? ??
Alors je reprends pour les deux du fond" :
Départ vendredi soir, juste aprés le boulot. Arrivée Salt Lake City International Airport, 8.30pm. En fait plutôt 9.10pm pour cause de retard (ça vous étonne? Delta est membre de l'Alliance Skyteam...).
Adèle (A-DELL!) et son blueman de mari, Brett nous récupèrent, Alexis et moi dans un énorme 4x4 Ford Explorer, bleu nuit, vitres teintées... Heu, on est à Sundance ou bien ?


Direction: une sombre salle de cinéma de la ville où passait "The Legacy" ("l"Héritage"), deuxième film de Gela Babluani, dans le cadre du festival. Gela, ou ce réalisateur franco-georgien qui remportait l'année dernière le Prix du Jury dans la section internationale de Sundance pour "13 Tzameti" (et récemment, le prix du meilleur film européen).
On applaudit, on reste pour le Q&A (questions-réponses, vous vous rappelez?), on félicite l'artiste et l'on repart pour 40 min de voiture vers Park City (ou "c'est un peu là que ça se passe").


A-DELL! nous avait dégoté un superbe condo (grand luxe avec le jacuzi et tout) où nous nous retrouvions avec ses amis américains-de-siverlake (Siverlake à L.A=Montmartre à Paris, ça vous revient?). Une jeune troupe d'acteurs, actrices et autres artistes en slim.
On fait connaissance autour d'un verre et d'un morceau de fromage puis l'on va se coucher parce qu'il est déjà 3am et quelques et que demain, c'est film-marathon je vous signale.
Mme l'Ambassadrice - qui prend à coeur sa passion - avait fait le plein de billets en ligne, jeudi 12 janvier, entre 1.30pm et 2pm (le temps qui lui était imparti du dernier jour d'achat sur le site de ce festival-je-plume-le-spectateur-lambda).
Au final 7 films (pour n'en voir que 5): "The Legacy" ("L'Heritage"/FR/G.Babluiani, "Offscreen"/DEN/C.Boe, "SK8 Life"/CAN/SW.Clarkson, "Weapons"/USA/A.B.Lough, "Angel-A"/FR/L.Besson, "Delirious"/USA/T.DiCillo, "The Great World of Sound"/USA/C.Zobel.

Le lendemain, un "latte" dans une main, une tartine au nutella dans l'autre (du vrai de vrai, y'a qu'A-DELL pour y penser!), on fait les derniers ajustements en examinant le programme et l'on vérifie que tout colle dans le planning: "alors, si on va voir ce film à 4.30pm à Salt Lake, on peut se retrouver à 7pm à Park City, si on zappe le générique -pêché ultime!-". "T'es sûre que Tim pourra avoir des billets pour votre court?". (coups de fil) "Ok, billets réservés, il va falloir revendre les places pour ce documentaire sur le skate, tu sais?". "Ah oui, celui qui se veut genre Dog Town and Z-Boys mais qui en fait n'a pas vraiment d'histoire?" ...
Bon bon, tout ça prend forme.
Et c'est important, parce qu'aujourd'hui est un grand jour dans notre petit univers: Tim Thaddeus Cahill, ce jeune réalisateur de 27 ans présente son court-métrage "The Oates's Valor"- dans lequel joue A-DELL!- en compétition officielle, svp.
Inclu dans une série de 5 courts-métrages du Brésil, d'Islande, d'Allemagne et des USA, ce film est un petit chef d'oeuvre. A voir de toute urgence. Une B.O fantastique (Animal Collective, Jacques Dutronc, Devendra Banhart, Calexico, Beirut) que j'ai vite fait de retrouver sur mon ordi, et des acteurs superbes.

Q&A effectué, mains serrées, photos prises, on repart - voitures bondées - suivant un itinéraire bien trop familier quand on est ici depuis 24h seulement : Park City-Salt Lake City-Park City (ce radin de Robert Redford ne donne même pas de miles aux festivaliers).

The Oates' Valor


Nous sommes donc allés fêter le "divin enfant" au condo, en invitant tous ceux qui passaient par là (toujours liés de prés ou de loin). On se mélange - la France est en minorité : 3 - , et l'on re-regarde le film, un buvant un white russian avec toute l'équipe. La classe, pas vrai ?






Puis à 4am on va se coucher parce qu'A-DELL, notre G.O sundancienne, soutenue par un Alexis en forme olympique (on est à Salt Lake City ou bien ?) ont décidé d'aller skier tôt le lendemain. Et oui, la neige est tombée ce soir. Demain sera féerique...
On se couche où l'on peut, boules qui-est-ce-qui-dort-à-côté-là? aux oreilles.

Réveil brutal quelques heures plus tard.
Et ce n'était, pour moi du moins, que le début de la journée la plus longue de ma vie...

Dans la pénombre, j'attrape en vitesse un pull, une paire de chaussettes de ski, ma tuque québécoise, des gants achetés le jour départ et je rejoins Alexis et A-DELL! (qui émerge doucement) en evitant autant que possible les corps qui jonchent le salon du condo. Brett nous lache ici, mais Benito, l'italo-suisse-allemand, est de la partie.
On prend la voiture - merde mes lunettes de soleil! - pour la forme seulement, en direction de Deer Valley. Petit train-train nous emmène du parking à la location de matos (même le plus petit trajet se doit d'être "divertissant", Hollywood n'est pas si loin...). On remplit les fiches :
1/skieur débutant,
2/skieur confirmé, vous avez cependant la tête sur les épaules,
3/skieur téméraire, vous ne craignez pas la vitesse, voire la voltige...
Encore un peu et je tournais la feuille pour calculer mon total et connaître mon profil.

Mais Oh drame! Ce n'est qu'une station de "skis" Dahhhh! et les snowboards sont interdits.
Mme l'ambassadrice commençait-là en douceur son travail de boulet qui se terminerait une dizaine d'heures plus tard, quelque part sur la 80 West Road, entre Reno et Salt Lake City...
Bon, solidarité condominenne oblige, on change de station. J'ai pourtant tenté vainement un malheureux "oh, allez-y, laissez-moi là". Pas question pour G.O A-DELL! d'abandonner le moindre de ses moutons. Elle fit contre mauvaise fortune, bon coeur. C'est bien ça qu'on dit? Et pour de la mauvaise fortune...Ce n'était que la partie visible de l'iceberg!

Direction Park City donc, puisque c'est également là que ça se passe pour le snowboard. Décidement.
Un loueur de skis à 2 de tension, le contraire eut-été étonnant... "Vous êtes en quoi? snow? Tenez!" (et 2 min plus tard) "ah non, ça ce sont des chaussures de ski, sorry". Pour finalement me regarder l'air hebété quand je lui demande si je peux avoir une planche de snow.
C'est pas grave, A-DELL est allée chercher les cafés (on aura les mains bien prises et la dégaine "sooo L.A!" sur le télésiège).
Pendant ce temps-là Alexis et Benito trépignent...

Les forfaits, ah oui. A-t-on le choix là encore? Les chiffres s'allongent quand on n'est pas étudiant et que le tarif demi-journée ne commence qu'à 1pm...
Allez, heureusement il n'y pas de queue. Normal, à 10am à Park City, les gens sont soit dans des salles de ciné, soit au lit, se remettant péniblement d'une soirée qui vient de se terminer.




Seuls sur les pistes donc. La neige est excellente, le soleil tape. On ski, on ski et on ski. A 1pm, le déjeuner sera une réunion au sommet, entre canal plus, un producteur suisse, une actrice et l'Ambassade de France ès USA.
Du coup, on peut manger la conscience tranquille ("Ca network à mort, hein? Ouais, ouais").



45min plus tard, je DOIS repartir. J'ai prévu d"aller voir deux films à Ogden, un bled dans le coin ("dans le coin", version américaine, retenez bien). Fini la rigolade, j'ai des films à voir moi. Et puis, j'ai les billets de Greg.
Dans la famille, la fille-qui-voulait-faire-mille-choses-à-la-fois, je voudrais l'ambassadrice!
10min de descente non-stop. Un grand bonheur.
Je demande au loueur de matos la route pour se rendre à Ogden (ah oui, parce que je n'ai pas de plan avec moi). "La I 15 Nord, puis la 80 West. Mais pourquoi allez-vous à Ogden ?". "Ben j'ai un film là-bas". "hou làlà, mais c'est à 1h30 de voiture! Vous feriez bien de partir maintenant". Ok, à ma montre il est 2.10pm. Le film est à 3.30pm. Je file.

En route, je demanderai mon chemin. Une locale me dit qu'elle s'y rend justement, que je n'a qu'à la suivre et qu'elle m'indiquera la sortie. "C'est la 24ème rue. Ensuite il faut tourner à droite sur Washington". Ma montre indique 3.15pm.
Un coup de fil à Greg pour lui dire mon retard. "Ah mais nous on croyait que c'était à Salt Lake, on sera jamais là à l'heure. On ne vient pas".
Ok, ça, c'est réglé.

Bien bien, je me gare en 4ème vitesse et arrive juste à la fin de l'introduction: "and now, please enjoy Luc Besson's Angel-A".

J'enchaîne donc "Angel-A" (Luc Besson) et "Delirious" (Tom DiCillo). Je ne suis pas sûre que le jeu en ait valu la chandelle, surtout que je me suis prise un PV dans la bataille, que je suis affamée et morte de soif (pas un seul café à 10km à la ronde).

Ogden, ville fantôme. Mais son unique salle de cinéma (d'au moins 800 places) était comble ce jour là.





Maintenant, il faut faire le plein d'essence et filer droit vers Park City rejoindre mes petits skieurs tranquillement calés au coin du feu depuis 4pm, un chocolat chaud entre les mains.
Il est 8.45pm. je leur dis de ne pas m'attendre pour diner. Je ne serai là que dans 1h30...
Je fonce sur la 80 West, les montagnes sont à ma gauche (elles étaient à ma droite à l'aller), donc tout va bien. Je peux mettre la musique à tue-tête.
Mais quand même, je doute. C'est que je ne reconnais pas la route (en même temps il fait nuit), et puis les voitures sont font de plus en plus rares, remplacées par d'énormes trucks. Et surtout il n'y presque plus de lumières de villes. Evidemment aucun panneau d'indication...Ah si, maintenant, je vois au loin un petit signe sur le côté...il indique :
RENO....167
UN AUTRE BLED QUELCONQUE....80
GRANTSVILLE....45
Oh merde.
Alexis m'appelle pour me dire qu'ils passent à table. "Et toi t'en es où?"
Je manque de salive, tout à coup, je me sens prisonnière de cet autoroute sans aucune sortie à moins de 70 km en perspective.
Hou la grosse angoisse.
Et pendant ce temps là, une bande d'amis sympathique s'apprête à dîner. Je me vois en sanglots sur le bord de l'autoroute, en train de me taper une crise d'hystérie. Puis le lendemain les journaux titreraient : "french girl found lost on the highway, freezing and starving". Oh, non on se calme 5 min, là.
Alexis me rassure : "t'inquiète y'a forcément une sortie". Ca me détend un tout petit peu, sauf que je m'aperçois que mon téléphone est "low battery".
Mais pourquoi, pourquoi...Comment me suis-je retrouvée ici, maintenant ? Quelle a été l'erreur ?
Coup de fil de Greg : "t'es où ? Nous, on est bloqués en direction de Park City à cause d'un accident: on a fait 5 mètres en 30 min."
...
Je me dis que ne suis plus à ça prés. Si j'arrive à Park City avant minuit, c'est cool.
J'arriverai à destination vers 11pm, le temps de prendre une douche et de me changer (l'estomac vide), je file sur main street et rejoins la troupe.
J'aurais quand même le temps de prendre un verre et de voir quelques personnes.

Il fait vraiment trop froid, demain on se lève à 5.30am pour l'avion et la journée de boulot qui suivra...Allez, au lit. Ma montre indique 3am.
Réveil : c'est la course, bien sûr puisque je n'ai pas entendu la sonnerie. Le taxi nous attend, c'est un cowboy d'un village proche qui nous parlera de ses 1500 vaches et 40 chevaux.
Ca tombe bien, parlez-moi de tout sauf de ce festival...

Tuesday, January 23, 2007

The Award season...

L'hiver, comme il fait vraiment trop froid et qu'on ne peut plus surfer (rassurez-vous ça ne dure que quelques petites semaines), on essaie de s'amuser autrement. Alors, Hollywood, chef lieu de "l'amusement", a inventé la saison des "prix". Pas des "moitié-prix" ou "hors de prix", ni "on casse les prix", mais de véritables remises de prix.

Cette saison, qui commence en fin d'année, se poursuit jusqu'aux OSCARS, les récompenses ultimes, le 25 février prochain. Les heureux nominés ont été dévoilés aujourd'hui même. Maintenant, c'est à qui arrivera à mettre les plus de 5800 votants dans son camp. Et que le meilleur gagne !

Bref, tout le monde remet son award, des journalistes aux satellites.

Et nous, nous y étions : - )

L'idée est donc, pour chaque association, de récompenser les MEILLEURS films, réalisateurs, acteurs, compositeurs etc...de 2006.
The Awards Season, ou comment le monde s'arrête de tourner pendant quelques mois à Hollywood. Tous les yeux sont rivés sur les télés !



Evidemment, ces remises de prix ont plus ou moins d'importance selon de qui elles viennent.
La soirée (Los Angeles Film Critic Awards) organisée par les critiques de cinéma de notre chère Los Angeles est l'une de celle que l'on surveille de prés (rappelez-vous, l'année dernière Philipp Seymour Hoffman - pour sa prestation dans "Capote" - avait été sacré meilleur acteur...avant de recevoir l'Oscar au même titre quelques mois plus tard).

Nous furent donc de la partie, bel et bien attablés à l'inter-Continental (feu Hyatt) de Century City pour cette interminable soirée (6.30pm -1.30pm). A ma gauche, l'agent de Forest Whiteker (The Last King of Scotland) et de Jennifer Hudson (Dreamgirls) où l'un des agents les plus riche et heureux (ça ne va pas ensemble par ici ?) d'Hollywood. Ses deux "poulains" étaient nominés ce soir là et l'un repartira avec une trés vilaine plaque - "The best actor award", ex aequo avec Sacha Baron Cohen (Borat).



Plus tard, je me retrouvais devant Clint Eastwood auquel, tétanisée d'admiration, je serrais la main. Impossible de me prendre en photo avec lui. Un paparazzi s'occupait de ça. C'est "Letters from Iwo Jima" (compagnon de "Flags of our Fathers", la même guerre, mais du point de vue des japonais) qui remportait la suprême récompense, celle du meilleur film.



Pendant ce temps là, ce même paparazzi ne perdait pas le nord...(ici avec Steven Spielberg s'il est besoin de le préciser)



Samedi dernier c'était au tour des producteurs (Producers Guild of America). Et c'est "Little Miss Sunshine" qui reçu le prix du meilleur film.
Rappelons que depuis 17 ans, 11 fois la PGA et l'AMPAS (Academy of Motion Picture Arts and Sciences) - qui remet les Oscars - ont fait les mêmes choix. Donc bcp d'espoir cette année pour ce "petit film indépendant"...

Puis, fatiguée d'Hollywood et de ses "paillettes", c'est à la maison que je regardais les Golden Globes en bonne compagnie et autour d'une frangipane, qui elle aussi nous couronnait d'une petite statuette...le santon, cong!




Tuesday, January 09, 2007

18th Palm Springs International Film Festival (PSIFF)

Je partais, cette année encore dans le desert (parce que L.A, c'est bien trop urbain ; -) , le temps d'un WE pour prendre la température de la ville et du 7ème art...
Les deux se portent chaudement, merci!




Palm Springs, c'est un peu une "sortie de route", une escapade hors de la réalité.
Une ville créee, à quelques kilomètres à l'est de Los Angeles, en plein mileu de nul part (une sorte de Brasilia américaine ? Oui, mais sans Niemeyer...). Chaleur torride pendant la journée et froid glacial à la tombée de la nuit.
Le désert, c'est clair.
Paysage lunaire baigné d'une lumière rose/violette incroyable, dès que le soleil passe de l'autre côté de ces imposantes montagnes arides.
Dans la ville, deux artères principales, chacune à sens unique...Peut être pour désengorger un traffic inexistant ?

A Palm Springs donc, se trame en janvier chaque année depuis 18 ans, un festival de films avec son lot de stars, tapis rouge et remises de prix en tout genre.


Il faut dire que, pour faire face à la période-creuse d'après noel- quoi de mieux qu'un festival "international"?
Histoire de ramener un peu de vie dans des chambres d'hotels délaissées et autour de luxueuses piscines et relancer, par la même occasion, l'économie d'une petite oasis...
(et de baisser la moyenne d'age de la ville pendant 15 jours; souvenez-vous de cette "vieille odeur de soupe" qui flotte dans tous les cinémas !)

Pour la première fois ce festival remettait "The Ensemble Performance Award" et ce sont les acteurs/actrices de BABEL de Alejandro González Iñárritu qui furent honorés: Brad Pitt, Cate Blanchett, Adriana Barraza, Rinko Kikuchi, Gael García Bernal, Kôji Yakusho, Said Tarchani, Boubker Ait El Caid.

Ici, une partie du cast:


Et Cate Winslet qui se met toujours au milieu...L'effet spotlight ?


(photos : Palm Springs International Film Society)

La France était représentée par 18 films:
- Antonio Vivaldi: A Prince in Venice de Jean-Louis Guillermou
- Avenue Montaigne (Fauteuils d'Orchestre) de Danièle Thompson
- Belle Toujours de Manoel de Oliveira
- Beyond Hatred (Au delà de la haine) d'Olivier Meyrou
- Change of Address (Changement d'adresse) d'Emmanuel Mouret
- Don’t Worry, I’m Fine (Je vais bien ne t'en fais pas) de Philippe Lioret
- Fair Play de Lionel Bailliu
- French California (La Californie) de Jacques Fieschi
- The Girl is Mine (L'Enfant d'une autre) de Virginie Wagon
- How Much Do You Love Me? (Combien tu m'aimes ?) de Bertrand Blier
- Murderers (Meurtrières) de Patrick Grandperret
- Oh, La La! (Nouvelle Chance) d'Anne Fontaine
- One to Another (Chacun sa nuit) de Pascal Arnold et Jean-Marc Barr
- OSS 117: Nest of Spies (OSS 117: Le Caire - Nid d'espions) de Michel Hazanavicius
- The Page Turner (La Tourneuse de pages) de Denis Dercourt
- Premonition (Le Présentiment) de Jean-Pierre Darroussin
- Transylvania de Tony Gatlif
- Twice Upon a Time (Désaccord Parfait) d'Antoine de Caunes

A Palm Springs, il faut le reconnaitre, on y va en janvier pour voir des films, mais aussi pour "hang out" aux bords des piscines (c'est qu'il fait chaud la journée), trainer dans les multiples hospices...heu hotels! et admirer cette magnifique architecture californienne, so 70's...
En étant bien accompagnée!









Au détour d'un chemin, on croisera un terrain de pétanque où l'on s'arrêtera une petite heure, entre deux films, commander un pastaga et montrer à tous ces touristes comment on pratique bien son sport national (quelle frimeuse cette ambassadrice... qui s'est presque fait battre par l'Israel!)


Thursday, January 04, 2007

Du décembre festif ou bien ?

Un mois de décembre à base de :

- CHRISTMAS PARTIES à L.A :
Deux exemples. Celle du bureau...à boire du champagne jusqu'à ce que la nuit tombe, et un party amicale, chez Sortino, un restau italien, où reignait une ambiance trés trés internationale - israéliens, italiens, francophones, polonais et japonais-.



- RETOUR EN FRANCE : Marseille, où l'ambiance était plus que festive - aérienne, je dirai même-.
Ici au "Marlin" le temps de l'anniversaire de la désormais -grande- Manou.



Le Marlin à bloc j'ai envie de dire...




La nuit tous les chats sont gris...




Puis 4 jours à la Fermette en compagnie, cette année, d'une troupe de jeunes trés "ados" ("on risque d'avoir besoin d'aller boire un coup d'ici 15 min". "Lol, tu déconnes pas ?") Ah ce petit frère...
Qui n'arrête pas de grandir!!?? Ici avec sa belle et... sa cour!


Mich se remettait au ski et je l'accompagnais aprés deux années off. Un grand succès malgré une neige mitigée.
Faute de neige, la mine n'a pu skier à fond mais a bien profité de ses fi-filles!






Une veille de reveillon en Italie (à Clavière) où la fameuse Berte nous avait concocté un diner dans un refuge où nous montions avec Fanny, Paul et Céline en moto neige et descendions en luges.
Fou-rires garantis et dégrisage assuré (aprés les litres de sagria maison, il valait mieux..).

Nous finissions la soirée dans une vieille boite italienne où les shots se buvaient sur un ski, où un beau gosse en pull vert s'ennuyait pendant que sa "belle" famille servait du champagne à qui en voulait bien.



Les grosses anglaises se dandinaient sur le comptoirs (les françaises savent bien faire au "Marlin" aussi!).














Et puis ce reveillon...Fameux.
Les cotillons ont bien voltigé (2h30 à 5 pour les éradiquer de la planète l'anse à l'ane) et la pyramide humaine a fait sensation.
Les chiens étaient soûls et les invités trés...maquillés. Les oursins, vidés attendaient d'être dégustés (pêchés le jour même s'il vous plait...Ah la beauté d'être de Marseille).
Alors que certains repeignaient en "champagne" un plafond souffrant d'anciennes frasques adolescentesques, les gâteaux aux poils de chiens-et poussière de tapis- faisaient fureur.
Plus tard, ce même peintre, "loaded" et muni d'une gousse d'ail poursuivrait son diable en hurlant...














Et pendant ce temps là, une petite Rose, éclose un mois auparavant, dormait dans une chambre (qui fût un temps celle de l'ambassadrice), tranquillement bercée par la douce mélodie de Britney...