Monday, May 29, 2006

De la visite New-Yorkaise !

Wowow...Ce WE fut chargé en émotions : Nico (Santi-Weil, pour ceux qui auraient raté un épisode) et sa (future) femme (!) Elodie sont venus passer 3 jours à L.A (merci au red eye, cet avion qui fait NY-LA aux horaires pratiques!!). La dernière fois que j'avais vu Nico avant ça, c'était en coup de vent à Marseille en décembre dernier (un café à 8.30am à la gare St Charles, le lendemain de mon arrivée à Marseille et le jour où lui repartait!). Elodie c'était à NY l'hiver dernier quand j'étais allée passer qq jours en mars 2005 je crois, avec Niels. ça datait pas mal comme vous voyez. Mais comme si de rien n'était, on s'est retrouvés "comme si on s'était quittés la veille"...Trop bons fourires et bons délires. De vrais amis en somme. C'est pour ça qu'on se retrouve fin septembre (héhé). Mais d'ici là, beaucoup de bon temps en perspective avec le mariage d'Olive (Giraud) et Fred (Mireur) le 14 juillet...hum hum à suivre.






Il faut se remettre dans le contexte, nos deux petits eastvillageois venaient prendre des vacances sur la côte ouest...il fallait donc leur faire le grand jeu: sorties mais dans une certaine limite, plage, soleil et retrouvailles entre amis.
On s'est fait le getty Center, pour les "Fridays Off 405" (littéralement "vendredi soir hors de l'autoroute" un évènement qui invite les automobilistes à venir s'arrêter au "musée" le temps des embouteillages (6 à 8pm), en prenant un verre et en écoutant des DJs supers dans un cadre magnifique - au Getty: vue sur Westside LA -.
On est allés surfer/courir à Malibu, boire des mojitos au Moonshadow, un chouette bar/restau, mélange entre Le Perron et La Maronaise, au dessus de l'océan avec une excellente musique. Plus tard on a fini dans un restau coréen, (la perle de Greg), aux allures de bar "clandestin" où la carte n'est même pas en anglais.
Tour à tour "horny", "stupéfaits", "honteux", "envieux" pour se prêter au petit jeu de photos de Greg...à vous de reconnaître nos expressions. A la clef: bon pour un mojito dans le lieu de votre choix!




















Wednesday, May 24, 2006

LA BISE A ANDY GARCIA !

La scène se déroule comme suit:


Andy Garcia est venu cette après-midi présenter son premier film (long métrage) "Lost City" à l'occasion d'un séminaire organisé par The Film & TV School of USC (University of Southern California). Ambiance détendue, peut-être une quarantaine de personnes dans la salle (dont les membres du panel). L'acteur arrive juste avant sa présentation, pantalon blanc et chemise assortie, veste en velours marron, tout comme ses chaussures, lunettes de vue rondes, cheveux gominés à l'exception d'une petite mèche qui tombe dans les yeux (et qui va bien, il faut le reconnaître). Il se sert un café pendant que le "maître de cérémonie" en fini avec l'invité précédent. La classe. Ou devrais-je dire "voici Andy Garcia, l'homme le plus classe du monde" (une sacrée compétition pour George Abitbol...).



Installé face à l'auditoire, et aprés le passage de la bande annonce (le casting est "pas pire": Dustin Hoffman, Bill Murray, Inès Sastre...) il explique que ça fait 16 ans qu'il pense à faire ce film, mais que, faute de financements, ce n'est qu'aujourd'hui qu'il a pu le réaliser...

Sur les écrans depuis le 28 avril aux USA (distrib US: magnolia pictures), il a un distributeur en France, mais pas encore de date de sortie programmée...A suivre donc. [On peut penser qu'il sortira sous le titre: "la Cité perdue" (si le distributeur a des tendances québécoises) ou "Havane, je te quitte!" (si c'est un romantique) ou encore "Adios Cuba" (pour toucher un public "latino"...)].
Le synopsis:
"Le directeur d'un club [de La Havane] se retrouve pris dans le tourbillon d'une société qui passe du régime oppressif du dictateur Batista à celui du gouvernement marxiste de Fidel Castro... Ce nouveau régime instauré par Castro oblige le directeur du club à s'enfuir à New York..." (cinemovie)

Bref, l'acteur/directeur répond aux diverses questions de la salle, notamment sur la difficulté de trouver des financements aux USA quand il s'agit d'un premier long métrage, sur les films indépendants d'une façon générale et sur le sujet du film - qui peut toucher tous les publics, et pas seulement les américains d'orgine cubaine qui, comme lui, ont dû quitté l'île de Cuba pour les Etats-Unis (saviez-vous qu'il s'était réellement enfui à 5 ans avec ses parents ?). Il est drôle cet Andy, pour préciser sa pensée il dit que lui est bien allé avoir "Le Patient Anglais" au cinéma alors qu'il n'est pas un patient anglais (rires dans la salle parce qu'il a sorti ça assez spontanément). Puis il raconte qu'il décrit dans "Lost City" l'histoire (politique) telle qu'elle s'est déroulée à Cuba et qu'il n'a pas voulu la modifier pour des raisons commerciales ou pour pouvoir sortir son film en Amérique Latine. Bref un Q&A trés intéressant.

Et puis je suis allée lui parler, me renseigner sur le distributeur français etc..et aprés une petite discussion sympathique, au moment de partir, il m'a fait une bise (sur une seule joue, donc un baiser en quelque sorte, non ?), ce qui m'a tout emoustillée...je suis encore sous le choc!
Bon, ben moi je ne suis plus à 7 bises d'Andy Garcia, mais plutôt à une joue...eh ouais, c'est comme ça...

Tuesday, May 23, 2006

LA...comme je LAime

Quand j'ai pas de visites, pas de festivals de films, pas de marseillais à mes côtés, pas de voyages en perspectives/à raconter, eh bien Los Angeles reste quand même pleine de sources de satisfaction...(Pas trop étonnant, ça fait juste 8 mois que je vis ici, c'est encore neuf).
Quand je me surprends à regarder dans le retro de ma voiture, parfois je suis encore émue ('L.A, je vis à L.A bordel!'):
















L'automobiliste un peu rêveur qui se baladerait un beau matin du mois de mai sur Venice Blvd. depuis Venice beach jusqu'à Downtown verrait ce genre de décor: urbain, mais avec toujours le petit rappel 'palmitesque' qui va bien...:































FYI (For Your Info) je me suis définitivement mise au surf. Tant pis pour la planche, je m'y remettrai à Marseille, grâce à ce cher Sait de 'Pacific Palissades' et à son matos de location.
Pour le moment, je me concentre sur ce sport (qui n'est pas chose aisée, malgré tout): le WE à Malibu (sunset) et la semaine Venice beach, si la veille n'a pas été trop chaotique. Depuis que j'ai MA planche (la grande perche sur la gauche), c'est assez pratique de choisir où et quand je vais en faire...


Evidemment sur la route de la plage on croise un peu de tout...c'est la parade:







Et pendant ce temps là, à Santa Fé...(La famille Gomez se retrouve pour les 60 ans de mariage des grands-parents).






Promis la semaine prochaine vous en aurez pour votre connexion haut débit : je mettrai des photos de Nico et Elodie, tout droit débarqués de NY...pour un 'memorial'(véridique!) weekend...A suivre.

Friday, May 12, 2006

E3 ! (Electronic Entertainment Expo) ou le baptême de l'électronique

Le E3, c'est LA où il fallait être du 10 au 12 mai, Le marché du jeu vidéo...
Au programme: dévoilement de la prochaine console Nintendo (la Wii) et des jeux divers et variés (les versions 'updatées' de jeux déjà existant, l'adaptation de séries Tv comme desesperate Housewives et autre). Tout ça dans une ambiance 'casino de Las Vegas', sons et lumières et tout.







Beaucoup d'argent sur ce salon...mais surtout du fun.
Sans compter la soirée NINTENDO qui se déroulait sur la terrasse de l'hotel Belage, piscine avec cncours de pêche à la ligne, jacuzi remplis de canards en plastique et d'hotesses quasi nues.
Bref, du délire. Pour changer ; - 0




Saturday, May 06, 2006

"cinco de mayo" ou bien un "quatro en la fiesta" (con el accent) ?

Un "cinco de mayo" pas vraiment comme je l'imaginais (cf. last post)...Mais on s'est quand même retrouvés à 4 joyeux drilles: Mélanie, Sylvie, Greg (hou hou! le chaperon de la soirée), moi-même et à l'occaz une relou à la voix oppressante et un indien...d'Inde (non, pas un autochtone). Sans compter les lacheurs-de-numéros-tout-azimut dans la queue des chiottes...tout ça dans un bar d'abbot Kinney (à Venice, enfin!) avec de l'électro (enfin!). On s'est bien amusés quand même (les mojitos aidant ??)...à vous d'en juger!




Friday, May 05, 2006

Pas assez de photos ?!!

J'espère que ceux (celles) à l'origine de cette remarque se sentiront concerné(e)s et laisseront un commentaire...
Bon, puisqu'on me conseille de mettre plus de photos sur ce blog (ma foi quelque peu délaissé, mais j'ai eu des excuses : de la visite et un festival du film français), je m'execute...Voyons ce que donne ma vie actuellement...
ENJOY!

En ce moment à L.A, et ce, depuis de (trop) nombreuses semaines, il fait ce temps là (c'est ce que j'appelle la "solidarité parisienne"...):


Voilà Melanie, notre stagiaire adorée...(de tous!)


Ca, c'était Kevin...eh oui.



Et là, c'est moi, parce qu'il faut toujours être sûre d'apparaître sur son propre blog de temps à autres (eh eh). J'aime bien le type à côté, du style "mais qui est cette extra terrestre devant Damianos Pizza à cette heure si tardive??"



By the way, deux petites remarques:

- Ça fait 8 mois jour pour jour que je suis ici. Cong!

- Et aujourd'hui c'est "cinco de mayo"...un peu d'histoire pour vous. D'après Wikipedia (quelle source, mazette!)




El Cinco de Mayo (« le 5 mai » en espagnol) est une fête nationale au Mexique. Il commémore la victoire des forces mexicaines menées par le Général Ignacio Zaragoza sur les forces expéditionnaires françaises dans la Bataille de Puebla (5 mai 1862).
Sous le prétexte de forcer le paiement de la dette exceptionnelle et estropiante du Mexique, la Grande-Bretagne, l'Espagne et la France ont envoyé des troupes au Mexique. Le gouvernement démocratiquement élu du Président Benito Juárez passe des accords avec les Anglais et les Espagnols, qui ont promptement rappelé leurs armées, mais les Français sont restés. L'empereur Napoléon III a voulu fixer la domination française dans l'ancienne colonie espagnole, y compris l'installation de ses parents, l'archiduc Maximilien d'Autriche, comme gouvernement du Mexique. Bien qu'Abraham Lincoln ait rondement condamné les ambitions impérialistes de Napoléon dans un pays voisin, il ne pouvait pas aider le Mexique car les États-Unis étaient en pleine guerre Civile américaine alors.
Confiants en une victoire rapide, 6500 soldats français marchent sur Mexico pour prendre la capitale avant que les Mexicains ne puissent rassembler une défense viable. Le long de leur marche, les Français rencontrent une rude résistance devant Zaragoza sortie pour arrêter les envahisseurs.
La bataille entre les armées françaises et mexicaines s'est produite le 5 mai quand la milice mal équipée de Zaragoza (4 500 hommes) a rencontré l'armée française. Cependant, les petites et agiles unités de cavalerie de Zaragoza pouvaient empêcher les dragons français de prendre le champ et d'accabler l'infanterie mexicaine. Les dragons étant coupés de l'attaque principale, les Mexicains ont conduit les soldats français restants avec une combinaison de leur ténacité, terrain inhospitalier, et d'une ruée d'ensemble de bétail au loin par les paysans locaux. L'invasion a été arrêtée et écrasée.
Zaragoza a gagné la bataille mais a perdu la guerre. L'empereur français, lors de l'étude de l'invasion échouée, a immédiatement expédié une autre force, cette fois de 30 000 soldats. En 1864, ils ont réussi à défaire l'armée mexicaine et à occuper Mexico. L'archiduc Maximillien est devenu empereur du Mexique.
Le gouvernement de Maximilien était de courte durée. Les rebelles mexicains opposés à son gouvernement ont résisté, cherchant l'aide des États-Unis. Une fois que la guerre civile américaine fut terminée, les militaires des États-Unis ont commencé à fournir aux Mexicains des armes et des munitions, et jusqu'à ce qu'en 1867, les rebelles, après le retrait des Français, ont déposé leur empereur fantoche. Les Mexicains ont alors réélu Juárez comme président.
Contrairement à la croyance populaire, Cinco de Mayo ne marque pas le jour d'indépendance mexicain. Cette distinction est réservée pour le El Dieciséis de Septiembre (16 septembre), qui est célébré dans tous les bureaux appartenant à la branche exécutive du gouvernement, du président jusqu'aux autorités municipales, la nuit du 15 septembre jusqu'au matin du 16 septembre avec une reconstitution de Grito de Dolores ; l'appel formel pour une fin à la domination espagnole en 1810.
En outre, le 5 mai 1901, Ignacio Bravo a télégraphié les nouvelles de la fin de la guerre de caste de Yucatan avec la victoire mexicaine contre l'état auto-proclamé de Chan Santa Cruz.
L'élévation en popularité de Cinco de Mayo aux États-Unis peut être attribuée au mouvement chicano d'étudiant de la fin des années 60. Inspirés par des étudiants activistes dans tout le pays, des membres de l'organisation MEChA en Californie cherchèrent à trouver un jour de célébration qui a accentué leur ascendance en grande partie mexicaine. El Dieciséis de Septiembre a semblé un choix évident ; cependant, ce jour s'est avéré être trop tôt dans l'année scolaire pour que les étudiants d'université organisent efficacement des rassemblements et des célébrations. En outre il était possible que le gouvernement des États-Unis pourrait suspecter que les étudiants jugés pour induire des activités sédititieuses ou sécessionnistes au sein de la communauté Mexicaine-Américaine. Ainsi Cinco de Mayo est devenu l'alternative de fait pour ces étudiants, parce que son plus grand héros, le Général Zaragoza, est né en fait au Texas. Au cours des années ces vacances sont sortis les cercles d'université et son activiste s'est enraciné, et a été absorbé par la culture traditionnelle dans le sud-ouest des États-Unis. Pour beaucoup de communautés Mexicaines-Américaines, Cinco de Mayo est une manière importante d'honorer fièrement l'héritage mexicain, éclipsant le jour d'indépendance du Mexique dans la signification. Les Américains non mexicains participent également aux célébrations, de la même manière que les non-Irlandais observent le jour de la St Patrick, avec des fêtes sur le thème des vacances, marquées par la consommation de la cuisine mexicaine, de tequila et de bière mexicaine.
Bien qu'honoré aujourd'hui comme vacances nationales au Mexique, Cinco de Mayo est plus d'une célébration régionale, en particulier dans l'état de Puebla où la célèbre bataille a eu lieu.
Le 5 mai 1808 marque également la date où la dynastie Bourbon de l'Espagne, spécifiquement le Roi Charles IV, a été détrônée par l'armée napoléonienne. Le frère de Napoleon Bonaparte fut alors couronné Roi Joseph I. C'est parce que le roi espagnol a été emprisonné et que Joseph I était un usurpateur que le 5 mai marque l'indépendance des mouvements à travers les colonies espagnoles en Amérique latine.