Sunday, June 25, 2006

Soirée 80's, du surf, BBQ sur le toit d'un appart. Venice attitude, yeah!

Ce We, chaud chaud. C'est l'été. Et avec lui son lot de sorties aquatiques (7 heures de surf au total, rock on!) et noctures (Mélanie et ses coloc 'venitiens' organisaient une fête sur le thème "années 80").
Totalement Venice.
Tout le monde ou presque avait joué le jeu. Le thème ayant été interprété largement...

Ron, MarieLu, Robin et moi (en pleine danse "robotique"...).

Le film TRON (1982) passait en fond, la musique sortait de partout, la console Atari peinait à fonctionner, la faune, internationale: israelienne, espagnole, argentine, française, américaine. Un trés bon mix.

Greg nous avait ressorti sa perruque-toute-occasion. Dave attitude. Julien aurait pu sortir du film "Valley Girl"...Et moi, j'avais acheté pour l'occas un vieux Polaroid ($6 dans une vente de garage l'après-midi même): l'attraction de la soirée j'ai envie de dire. Soooo eighties!!




Mélanie et Thomas.



Une fille aux lunettes roses interpretant parfaitement la danse robotique et Alvaro l'espagnol, un peu paumé...(depuis qu'il sait que la France rencontre l'Espagne mardi prochain).


Et Sylvie qui nous rejoignait plus tard...tellement 80's dans sa tête qu'on lui pardonne l'absence de déguisement.



Et puis dimanche après-midi, BBQ-mensuel-Anais Ashley.
Pendant l'été, une fois par mois ces filles super dynamiques organisent un BBQ sur leur toit de leur appart sur Brooks Ave (à 1 bloc de la mer et 3 blocs de chez moi. Inutile de vous dire que je suis venue en vélo...) et invitent venitiens et autres (nos petits west hollywoodiens Greg et Julien étaient là) à festoyer au soleil couchant...
Plein d'américains sympas. Le petit groupe de musique qui va bien. Musique eclectique d'ailleurs.



Et on fêtait cette fois-ci l'anniversaire d'Anais et ses 1 ans à Los Angeles (et ça, ça se fête!)


Et, par hasard je retrouvais Minh, le fameux guitariste du groupe Killsonic, rencontré en février dans une soirée qui suivait la projection du film LONDON, à Hollywood. Ici, en guitare bleu...electrique !!!
Le monde est vraiment petit.

Tuesday, June 20, 2006

Du cinéma...à tous les niveaux

Le 15 juin, l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences (= l'Academy des Oscars) organisait une soirée en hommage à la grande actrice Olivia de Havilland. Son nom ne vous dit peut-être rien mais son visage devrait vous parler (sinon il est temps de réviser ses classiques)...






Olivia De Havilland, c'est Mélanie dans GONE WITH THE WIND (AUTANT EN EMPORTE LE VENT) en 1939 ou encore Marian dans (THE ADVENTURES OF ROBIN HOOD) ROBIN DES BOIS (l'original de Michael Curtiz 1938 - et premier film 'marquant' en couleur - pas le remake de Kevin Reynolds de 1991 avec Kevin Costner!) pour n'en citer que deux.

Elle a aujourd'hui 90 ans et vit à Paris, mais elle a commencé à tourner aux USA en 1935. Elle compte à son actif 5 Nominations aux Oscars, et deux Oscars en tant que Meilleure Actrice en 1946 avec le film de Mitchell Leisen TO EACH HIS OWN (A CHACUN SON DESTIN) et en 1949 pour THE HEIRESS (L'HERITIERE) de William Wyler.
Elle a tourné avec des réalisateurs aussi célèbres que Michael Curtiz, Victor Fleming, Lewis Gilbert, John Huston, Stanley Kramer, Mitchell Leisen, Anatole Litvak et William Wyler et avec les acteurs et actrices Charles Boyer, Richard Burton, James Cagney, Montgomery Clift, Joseph Cotten, Bette Davis, Clark Gable, Leslie Howard, Vivien Leigh, Hattie McDaniel, Ralph Richardson et bien sur Errol Flynn (avec lequel elle a partagé l'affiche de 8 films). Errol Flynn - L'authentique Robin des Bois - en image:

J'ai donc eu la chance, avec quelques autres centaines de privilégiés (de l'Industrie), de pouvoir passer une soirée à l'Académie en sa compagnie...
Un grand moment du cinéma (américain et en général). La soirée a consisté en un balayage de son impressionnante filmographie (sous forme d'extraits), d'hommages d'executifs (comme Samuel Goldwyn Jr) et d'une conversation avec Robert Osborn (Hollywood Reporter), qui présentait la soirée. Beaucoup d'émotions. Elle est incoyablement vive et pleine d'humour pour une femme de son age. Olivia fêtera ses 90 ans le 1er Juillet prochain.





Un peu plus bas sur l'échelle - mais qui la grimpe à grands pas - et dans un autre registre (catégorie 'producteur' pour ceux qui ne suivraient pas ce blog assez assidûment), on retrouve Greg qui fêtait le 16 juin sa graduation en (trop) petit comité...




Inutile de vous dire qui l'entourait...Ses fidèles disciples tout simplement.

Tuesday, June 13, 2006

Et pendant ce temps là...


Ca ne chôme pas vraiment :


...si on traverse les USA en remontant vers Montréal, on trouve un bébé et des futurs mariés...


Isa et Sylvain, le Marseillais et l'Acadienne, avec leur bébé Camille, dans les rues de Montréal...


Copine (et témoin d'Isa), Andrea avec Camille


La star...






et en continuant toujours à l'est, plus au sud, un mariage à Cassis...


Fred (Mireur) et Olivier (Giraud) se sont mariés. Ca y est! En images:


Avec la brochette de témoins et autres copaings

Mazette !

Sunday, June 11, 2006

un court-métrage, oui, mais aussi un concert et du surf

OK pour venir prêter main forte à Greg sur son tournage (voir l'article suivant), mais quand même la vie continue...Et quelle vie! Camille était en concert pour la 1ère fois à L.A et aux USA et c'est la Knitting Factory qui a eu le privilège de l'accueillir. Un concert mémorable (en plus, Charles Chemery, un copain français installé ici, faisait la première partie)...

Tout simplement le meilleur concert de ma vie.
Une énergie hallucinante, une mise en scène parfaite (un fil qui traverse la scène, son costume blanc terrible, projection en noir et blanc en fond), une musique innovante et un son nouveau, des musiciens au top (Martin et Mathieu), bref un pur moment de bonheur. D'urgence allez la voir là où elle passe en concert, où que vous soyez dans le monde!



Là, Martin le bassiste fantastique...

Parce que le show n'a rien à voir avec son disque (que je n'avais pas vraiment adoré à l'exception de certaines chansons comme "ta douleur", bien sûr) et Camille, que j'avais vu avec "Nouvelle Vague", il y a deux ans à Montréal était encore plus déchainée, encore plus rigolote (tout le monde était mort de rire, elle aussi) et a fait participer le public encore plus qu'à l'époque.
Genre, elle a sorti un petit carnet à un moment et s'est mise à traduire en direct une de ses chansons en anglais pour le public (plus de 400 personnes ce soir là, et beaucoup d'américains, au moins la moitié) ou encore elle arrachait les sacs des filles du 1er rang en chantant son morceau "le sac des filles".
Enfin je ne peux pas vous raconter le 1/4 de tout ce qu'ils ont fait...
Talentueuse, touchante, drôle, intelligente...
Autour de nous, les américains chantaient en français, et connaissaient toutes les paroles. C'était du délire.
A un moment, pour nous raconter l'origine du titre de son album ("le fil"), elle a réussi à faire imiter les cris des animaux de la ferme à toute la salle...Des chiens, des chats, un coq, des vaches, des criquets (ça, c'était moi), des chouettes, des oiseaux, des singes, en pagaille. Et d'expliquer que tout ces sons mis en ensemble donnent le fameux "bourdon" qui parcourt toutes les morceaux de son disque et les lie, d'où le titre "le fil".


Laetitia et Melanie, vous aviez difinitivement raison, cette fille est à voir en live!


Et puis quand même une cloture de WE en beauté avec du surf dimanche soir de 5pm à 7pm, à Pacific Palissades au coucher du soleil... pour entretenir le mythe (ouais avec ça, je n'ai pris qu'une vague tellement la marée était haute!)

Ce soir je vais bien dormir...

WE ça tourne à L.A !

Cette "fin de semaine" on a vu les premiers pas de Gregoire "as a producer".

(ici, aux côtés du réalisateur, Diego et sa femme).

Forcément, il avait appelé son renfort francophone, j'ai nommé (par ordre d'apparition à l'écran):
- Julien, dans le rôle du "footeux-tendance-coupe du Monde-mais bon-je les matchs ce sera aprés le tournage".
A l'occasion Julien aime bien jouer avec son walkie-talkie et faire des blagues à nos amis étrangers...

(ici à CoreanTown).



- Melanie, dans le rôle de la "french-touch assistant" mais également petite copine du producteur (ça, c'est la classe)
(ici, sous les spotlights...)




- Mathilde, dans le rôle de "l'extra" (ie: figurante). Dans le script, à un moment, a "WOMAN BRINGS A CAKE"... (Eh! je suis pas patissière) et pourtant c'était moi.
(ici, en compagnie de mon jouet favori, du producteur et d'une poubelle volante. Parce que, je ne vous avez pas dit ? Greg est un super héros et de fait, tout ce qu'il touche, "planne"...certaines confirmeront peut-être :-0 )

(une poubelle complètement "stone")


(deux frenchies euphoriques...Qu'est que c'est sympa de voir un tournage)




Bref, le film s'appelle "Hardly Married/Casi Cansada", il est réalisé par un jeune mexicain "Diego" et l'équipe est pour la plupart d'origine latino mais ce WE ça parlait coréen, anglais, français et évidemment espagnol. Un vrai "melting pot". Tous les âges, tous les sexes - parfois les deux -...On a passé un bon moment avec tous ces gens. Du rire, du rire, et des tacos bell!

(ici, l'équipe technique)


(là, les acteurs)

(la maquilleuse, le 1er assistant réal et l'acteur principal)


(le 2ème assistant réal entouré de deux acteurs)


Ci-dessous vous reconnaitrez peut-être "Quesadilla", un travesti dont le show est paraît-il fameux...

Saturday, June 03, 2006

Comme ça faisait longtemps et qu'il change petit à petit, voilà un aperçu actuel de mon appart "venicien". Vue du salon.


















Et là, c'est Javier Camara, à l'American Cinematheque jeudi soir, à l'occasion de la série "cinéma espagnol" à l'Egyptian.
Vous l'aurez (re) connu c'est l'infirmier du film de P. Almodovar "Parle avec elle".















Dimanche, pas de surf pour moi malheureusement parce qu'hier j'ai abîmé ma planche sur un rocher...Petite entaille. Rien de grave, elle va passer 4 jours à la clinique 'Anderson'. Ça tombe bien puisque je me suis fait mal au genou pour éviter un mec dans l'eau (debout sur ma planche, j'ai entendu un 'crac' - classique, hein? mais ça ne m'était jamais arrivé-) et voilà, j'ai trés mal quand je fais certains mouvements vitaux pour me déplacer. Je boitille mais ça ne saurait durer je pense. On remet ça le WE prochain. Pardi!

Un réveil pourtant aux aurores pour cause de départ à Pomona (45 min à l'est de L.A), où se déroulait un car show (seulement 4 fois par an)...Non non ce n'était pas une campagne marketing pour la dernière animation Pixar, mais un vrai "marché" de la voiture de collection.
J'y suis allée avec des amis qui cherchent une vieille Ford Mustang, et comme je rêverais d'une mignonne petite décapotable ou d'une chevrolet/pontiac type "paquebot" (un peu comme celle qu'on avait à Montréal avec Niels), je les ai accompagnés. 3 exemples parmi tant d'autres (en encore on a dû faire le 1/4 de l'immense parking dans lequel étaient exposées toutes ces merveilles...)













































Ce WE nous retrouvions notre "Comedy stand up guy", vous l'aurez tout de suite compris, il s'agit de Julien (y aura-t-il désormais un peu plus de commentaires sur ce blog, de fait?). Encore un peu et nous l'aurions pris pour un autre... ; - 0

A propos de stand up, voilà un peu de lecture pour vous plus bas.
Vous reconnaîtrez, à part notre écrivain-"wannabe surfer"-TV addict- et ami, Greg, les archis, Sylvie et Mélanie. La fidèle bande de joyeux drilles. Faut-il mentionner les rires et cactus collectés ce soir là ?






Le "stand-up" gagne l'Hexagone
LE MONDE | 03.06.06 | 14h10 • Mis à jour le 03.06.06 | 14h10
énération stand-up : c'est le titre que le festival Courts & Drôles avait donné à sa huitième édition, samedi 27 mai à Paris. A tour de rôle, des jeunes humoristes blacks, blancs et beurs ont défilé sur scène. Avec un flegme étudié ou une belle énergie physique, ils ont brocardé les terroristes, les documentaires animaliers, les préjugés visant la banlieue ; ils ont ironisé sur les relations hommes-femmes, raconté leurs propres déboires, moqué leur laideur ou leur célibat.

Tomer Sisley, Amelle Chahbi, Booder, Thomas Ngijol, Patson et Fabrice Eboué, Mustapha, "comiques urbains" doués de tchatche corrosive, sont quelques-uns des représentants notoires du "stand-up" à la française qui font la conquête des scènes de théâtre et des plateaux de télévision. Pas de sketches bordés par un début et une fin, nulle galerie de personnages. Mais une belle proximité avec l'auditoire, obtenue en adoptant le ton de la conversation.

Signifiant "debout" en anglais, le stand-up est apparu dans les bars et les cabarets dans les années 1960, afin de divertir des clients attablés avec un rire toutes les vingt secondes et des thèmes alternant toutes les trois à quatre minutes.

Des personnalités ont excellé dans cet art dépouillé de tout décor - exception faite d'un micro et d'une bouteille d'eau. Il a donné lieu à des sitcoms, comme celle de Jerry Seinfeld, et à des émissions de télévision à succès, tel le "Late Show with David Letterman". Eddie Murphy ou Jim Carrey ont, eux, déclenché sur les planches des vagues de rire avant de faire carrière au cinéma.

Le stand-up, "c'est d'abord une attitude qui consiste à ne pas réciter son texte", explique Tomer Sisley, l'un des premiers à introduire, en 2002, ce genre en France en accolant le label "stand-up" à son spectacle. Formé à la Ligue d'improvisation théâtrale de Tours, dont il fut le capitaine de l'équipe junior, le jeune Mustapha, 20 ans, à l'affiche depuis plusieurs mois au Théâtre Le Temple, à Paris, en est convaincu : "Les gens sont un peu blasés des one-man-show traditionnels avec le mécano bourré ou le coiffeur homo."

L'exercice confère une grande liberté à ceux qui le pratiquent. Autant de styles que d'humoristes : boutades moralistes, observations sur le quotidien, réflexions sur les rapports humains ou l'actualité politique.

Après les Etats-Unis, où il existe quantité de manuels pratiques et d'écoles du stand-up, le genre fait aujourd'hui florès en France, grâce à des artistes qui revendiquent une filiation avec leurs aînés d'outre-Atlantique. Ce lien est entretenu par le visionnage fréquent des cassettes vidéo ou DVD de leurs spectacles. Tomer Sisley a ainsi contracté une admiration précoce pour Robin Williams, lorsque celui-ci jouait dans une série dérivée de "Happy Days". "J'ai vu tous ses spectacles et beaucoup, beaucoup d'autres. J'ai vite appris à parler anglais, je ne ratais rien, j'étais à l'affût."

Disparu en avril 2005, l'Américain Richard Pryor, qui a renouvelé la manière de parler de la condition afro-américaine, est l'une des idoles de Thomas Ngijol, humoriste talentueux parrainé par Jamel Debbouze, qui sera, comme Patson et Fabrice Eboué au Théâtre de Dix-Heures à partir du 15 septembre.

Leur producteur, Kader Aoun, par ailleurs auteur de sketchs et collaborateur attitré de Jamel Debbouze, explique : "Le stand-up est une forme de spectacle où on peut faire parler ses sentiments, son coeur, tout en étant en même temps très trivial. Dans les banlieues, il y a des stars du stand-up qui jouent devant des comités restreints dans des halls d'immeubles. Ils dégagent la même énergie et possèdent le même rapport populaire à l'écriture que les rappeurs."

Kader Aoun et Jamel Debbouze ont donné, mi-avril, un coup de projecteur sur une vingtaine de talents émergents lors du spectacle "Jamel et sa bande", à l'Espace Jacques-Prévert d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Cette troupe animera le "Jamel Comedy Club", cycle de huit émissions hebdomadaires qui seront diffusées à partir du 15 juillet sur Canal+, avant de se produire au Bataclan en février 2007.

De son côté, le directeur du festival Courts & Drôles, Kamel Lahmadi, lance à la rentrée de septembre un nouveau rendez-vous hebdomadaire, le "Stand-up Club", au sein de la discothèque Bus Palladium, à Paris, où des jeunes roderont leurs numéros.

Tomer Sisley met cependant en garde contre les effets de mode : "En France, on attribue trop de vertus au stand-up, qui n'est qu'une forme. Tout dépend du contenu que l'artiste y met."

Le "Jamel Comedy Club" sera diffusé à partir du 15 juillet sur Canal+, en clair, à 20 heures.

Macha Séry
Article paru dans l'édition du 04.06.06