Tuesday, July 31, 2007

LOCALS DON'T HAVE TO GET ON THE 405



That's the beauty of living right by the sea..

Prendre son vélo à 6am et se faire qq vagues avant d'aller travailler.
(Et-grâce à UCLA-les journées sont longues cet été).
Rentrer du boulot et voir le coucher de soleil depuis la mer. Quand il fait si chaud qu'il n'y a plus besoin de combinaison...
La beauté de vivre à Venice.
Il fallait faire un petit post pour célébrer cette légèreté estivale...
Quelques sessions noctures, à minuit pour fêter l'anniversaire de François, puis samedi dernier à 3am, pour célébrer...la lune presque pleine (?).
Surtout ne manquer aucun pretexte pour se retrouver seuls dans l'eau.


Dans ces photos, pêle-mêle on retrouve Alexis, Andréa, Julien et son frère Charles, Marie-Lu, Mickey...François, lui est derrière la caméra.










To be continued...

Saturday, July 07, 2007

un été studieux, aquatique et sommeil-less



Le LAFF est terminé. Et avec lui tous les films indépendants d'ici et d'ailleurs sont retournés au placard.
Enfin, tous sauf quelques chanceux qui verront le jour sur les écrans US, cet été, comme alternative aux rats cuisiniers, voitures-robots et autres objets volants trés identifiés.
C'est ainsi que le public américain pourra aller voir, dés le 13 juillet, la 2ème adapation du roman de D.H Lawrence (LADY CHATTERLEY), par Pascale Ferran, la vision de l'Amitié par Patrice Leconte (MON MEILLEUR AMI) ou encore l'interpretation de la vie de Molière par Laurent Tirard (MOLIERE) le 27.
Le reste est en négociation ou ne sera pas.

Et la vie reprend son cours...de Production à UCLA.
Eh oui, cet été, Madame l'Ambassadrice a décidé d'enfiler sa tenue d'écolière au lieu d'un vulgaire- mais ma foi trés utile à L.A- maillot de bain.
Aprés le travail, 4 fois par semaine et 3 heures durant, elle ne sera pas assise sur sa planche de surf, à attendre la vague face au coucher de soleil à County line, mais bien sur les 'bancs' de la salle 2534 du Meltniz Hall de UCLA, à ingurgiter patiemment les règles dites et celles, non dites, d'Hollywood.

Aux côtés- non pas de californiens en combinaison- mais d'une 40aine d'autres étudiants (d'ici et d'ailleurs), elle écoute, les oreilles grandes ouvertes, les conseils de producteurs et autres professionnels-américains- de l'industrie.
Comment travaille un 'creative producer' ?
Qu'il ya t-il de 'creative' dans ce titre et qu'y a-t- il de producer ?
Quelle différence entre un 'executive producer' et un 'associate producer'?
Quel est le rôle du 'line producer'?
Que signifie les expressions 'above the line' et 'below the line' ?
Bref, tout un tas de question qu'elle se posait, sans trouver pour autant de réponses claires et précises.

Des cours- à l'américaine je suppose- qui commencent par une belle intro du prof en question (Myrl Shreibman : imdb-ez ou google-ez le). Evidemment, en classe, nous suivront à la lettre son livre-le meilleur sur le marché parait-il-.
Bref, cours interactifs, 3 heures qui passent comme 2 min. (d'ailleurs y a-t-il une pathologie qui aurait pour symptôme la 'perte de la notion du temps qui passe' ?? Parce que je crois bien que c'est ce qui me frappe en ce moment. NB: J'ai payé mon loyer le 8 du mois...oOOPS).

Des simulations, négociations agent/producteur autour d'un script (avec de belles performances par mes camarades de classe).
Des récrés passées à faire connaissance.
Well, la fac-INTERESSANTE- quelques années plus tard et, le temps d'un été.

Tout ça pour, à terme -été 2008- trouver un terrain de jeu californien.
Vous l'aurez deviné, notre Ambassadrice recherche un travail dans la production cinématographique (versus télévisuelle). A bon entendeur, salut.



Tout ça vient raccourcir des cycles de sommeil déjà bien compliqués...
Parce que les parties ne s'arrêtent pas pour autant. Aussi, ce début d'été aura vu, entre autres une soirée blanche, un 4 juillet/Thanksgiving revival, une fête à malibu...

















Bon, bien sûr, en dehors de ça, du surf, du surf et encore du surf.
Avec ici, un trés beau swell (6 pieds) pour le 4 juillet. En direct de County Line, bien sûr.







On board this summer, cool new and not-so-new people.





Doheny, aprés l'arrivée du swell






Trestles avant l'arrivée du swell


Et County Line-l'inévitable- le WE dernier...









Un nouveau venu dans la partie : un fish 5.9, tout jaune. Zippi.

Ma 4ème planche ? Oui. Et alors ? Ca arrive à des gens trés bien.
Je sens que vous voulez faire un point sur les différents habitants de ma chambre d'amis...

OK. Mais sachez que tout ça est loin d'ëtre du luxe. Parce que toutes ces planches ont une fonction différente.
La première, celle qui m'a donné le goût au surf disons, est un mini-malibu 7.3. Acheté sans aucun conseil à un shaper très local de San Pedro. Elle a vécu et a dû passer sur la table d'opération de trop nombreuses fois dans sa courte existance.
Mais je la garde. Pour vous qui me rendez visite. Histoire de ne pas attendre l'ouverture des magasins de location de surf pour partir à County Line.
Vous voyez ce que je veux dire ? = je vous rends service, pour mon plus grand plaisir.

La 2ème: Un paddle board 12 pieds acheté au début de l'hiver pour journées en panne d'ondulation (allez comprendre ce que vous voudrez). Et cet hiver, il y en a eu...
Histoire donc de se muscler, pas seulement le haut du corps, mais également les fessiers et -le vocabulaire me faut défaut- le reste, plus bas, là.

La 3ème. Et celle qui a célébré le début d'une belle amitié franco-italienne (aucun rapport ? Patience, l'explication arrive). Un vrai short board. Thruster, 6.3.
Moins d'un an plus tard après avoir acheté ma première planche, je descendais d'un pied...Pas sous-terre mais bien sur l'eau.
Et pour d'infinement plus intenses sensations. ('Comment ai-je pu rester si longtemps sur ce mini-malibu'). Plus rapide, moins stable, cette planche demande d'autres 'skills' (techniques) que je suis toujours en train d'apprendre (=ce fameux 'canard' notamment).
Bref, largement influencée par les 'italiens' (Davide et Andréa) : 'Mathilda, this is the board you need. Look, it's calling you', j'ai craqué pour une figue rockeuse (Rockin Fig). Mais à un prix défiant toute concurrence.
This is F-a-n-t-a-st-i-c !! comme j'adore les entendre dire.
Depuis février donc, me voilà 'raccourcie' (parce que 'short' board. Mais suivez bon sang !!).

Et puis, un peu la faiblesse des vagues-étonnante en hiver- mis à part un gros swell en mars-avril, la mode 'fish' et le fait que tout le monde autour de moi ait adopté ce genre de poisson, me voilà cédant. Et ce...AUJOURD'HUI même !! Samedi 7 juillet 2007 (07/07/07, rare fois où européens et américains s'entendent sur un format de date. Enfin, il y a eu le 1er janvier 2001, le 2 février 2002 and so on... Jusqu'au 12 décembre 2012. C'était vraiment très intéressant, non?)

J'ai donc fait ma dernière acquisition aquatique. Sous la forme d'un gros poisson nommé 'Zippy'. Il est tout jaune, exotique en somme.


François était là pour en témoigner (on était dans la caverne d'ali baba, face à un surfer californien qui nous expliquait en détail, la différence en largeur, taille et épaisseur de toutes ses planches. Et il y en avait 20 dans son garage...).

Bref, voilà bien remplie une chambre d'amis en mal de visite (et Nat et Bat alors ???).

Bon et ces italiens alors, c'est ça que vous vous dites ? Mathilde renoue avec ses origines ?
Oui, on peut voir ça comme ça.
Andrea et Davide étaient au départ 2 "surf buddies' : 7.30am tous les WE depuis janvier :
bonjour, un café, en route vers le nord-county line-puis la spicy tuna salad ahhhh...Mi amore ! Retour au spot. Session simple ou double, sieste sur chaise bleue pour deux garçons que les mères ont empêché de se mettre à l'eau en pleine digestion.


Dans l'eau, 'l'alligator' alias l'Ambassadrice fait son travail. Et tout en finesse...


Retour, au soleil couchant. 'Eh Mathilde, you come eating with us ?'
Et de là naît une très belle amitié.
Depuis, on s'invite aux fêtes des uns et des autres. Et surtout on s'amourache des italiens. 'L'italian effect'. On dirait qu'un peu de convivialité, de spontanéité, de savoir être et de savoir vivre, de gentillesse, d'amour et de fraternité issue de Turin fait le plus grand bien aux habitants de Los Angeles, de Venice à Silverlake.

Attention aux feux de paille me direz-vous. Et vous aurez raison. Madame l'Ambassadrice n'est plus si dupe as far as friendship is concerned (reste à travailler la relation amoureuse maintenant). Mais sachez que toute cette petite équippée à un avenir à Sestrière et Serre-chevalier quand le rêve américain se sera évaporé. Alors on peut encore dormir tranquille...Jusqu'à la prochaine session...demain matin



Avec tout ça, allez trouver le temps de webcamer vous quand de l'autre côté de l'Atlantique c'est le même genre d'agenda...Les activités aquatiques en moins !