Wednesday, May 24, 2006

LA BISE A ANDY GARCIA !

La scène se déroule comme suit:


Andy Garcia est venu cette après-midi présenter son premier film (long métrage) "Lost City" à l'occasion d'un séminaire organisé par The Film & TV School of USC (University of Southern California). Ambiance détendue, peut-être une quarantaine de personnes dans la salle (dont les membres du panel). L'acteur arrive juste avant sa présentation, pantalon blanc et chemise assortie, veste en velours marron, tout comme ses chaussures, lunettes de vue rondes, cheveux gominés à l'exception d'une petite mèche qui tombe dans les yeux (et qui va bien, il faut le reconnaître). Il se sert un café pendant que le "maître de cérémonie" en fini avec l'invité précédent. La classe. Ou devrais-je dire "voici Andy Garcia, l'homme le plus classe du monde" (une sacrée compétition pour George Abitbol...).



Installé face à l'auditoire, et aprés le passage de la bande annonce (le casting est "pas pire": Dustin Hoffman, Bill Murray, Inès Sastre...) il explique que ça fait 16 ans qu'il pense à faire ce film, mais que, faute de financements, ce n'est qu'aujourd'hui qu'il a pu le réaliser...

Sur les écrans depuis le 28 avril aux USA (distrib US: magnolia pictures), il a un distributeur en France, mais pas encore de date de sortie programmée...A suivre donc. [On peut penser qu'il sortira sous le titre: "la Cité perdue" (si le distributeur a des tendances québécoises) ou "Havane, je te quitte!" (si c'est un romantique) ou encore "Adios Cuba" (pour toucher un public "latino"...)].
Le synopsis:
"Le directeur d'un club [de La Havane] se retrouve pris dans le tourbillon d'une société qui passe du régime oppressif du dictateur Batista à celui du gouvernement marxiste de Fidel Castro... Ce nouveau régime instauré par Castro oblige le directeur du club à s'enfuir à New York..." (cinemovie)

Bref, l'acteur/directeur répond aux diverses questions de la salle, notamment sur la difficulté de trouver des financements aux USA quand il s'agit d'un premier long métrage, sur les films indépendants d'une façon générale et sur le sujet du film - qui peut toucher tous les publics, et pas seulement les américains d'orgine cubaine qui, comme lui, ont dû quitté l'île de Cuba pour les Etats-Unis (saviez-vous qu'il s'était réellement enfui à 5 ans avec ses parents ?). Il est drôle cet Andy, pour préciser sa pensée il dit que lui est bien allé avoir "Le Patient Anglais" au cinéma alors qu'il n'est pas un patient anglais (rires dans la salle parce qu'il a sorti ça assez spontanément). Puis il raconte qu'il décrit dans "Lost City" l'histoire (politique) telle qu'elle s'est déroulée à Cuba et qu'il n'a pas voulu la modifier pour des raisons commerciales ou pour pouvoir sortir son film en Amérique Latine. Bref un Q&A trés intéressant.

Et puis je suis allée lui parler, me renseigner sur le distributeur français etc..et aprés une petite discussion sympathique, au moment de partir, il m'a fait une bise (sur une seule joue, donc un baiser en quelque sorte, non ?), ce qui m'a tout emoustillée...je suis encore sous le choc!
Bon, ben moi je ne suis plus à 7 bises d'Andy Garcia, mais plutôt à une joue...eh ouais, c'est comme ça...

6 Comments:

Anonymous Anonymous said...

Andy, un vieux pote...

Cannes, 1995, une bonne heure passée à vous mater sur votre beau voilier; et puis sur le chemin du retour un Johny Depp qui sort en limousine du palais des festivals, s'arrete au feu et me fait un signe de la main à moi, toute ado que j'étais - en Doc Martens roses.

11 ans apres on ne veut toujours pas me croire....

8:03 AM  
Anonymous Anonymous said...

ahahahhahahahahaha

7:26 AM  
Anonymous Anonymous said...

Cannes, 1995.
Une équipée de 5 ados parties de Marseille pour Cannes. Notre toit: une salle d'attente d'un cabinet médical.
La journée: entre le squat en bas des marches à 8am et diner au Carlton en passant par le plateau Nul Part Ailleurs qui accueillait Sharon Stone... on est quand même arrivées à aller voir des films.
11 ans plus tard, qu'en reste-t-il ? Une passion pour le cinéma et une grande amitié belgo-américaine !

9:32 PM  
Anonymous Anonymous said...

Cannes...
à l'époque souviens toi tu faisais la bise à Edouard BAER pas mal non plus dans le genre beau-brun ! dans le genre humour, dans le genre génial!) mais tu étais un peu petite! J'en parlais hier soir à des amis de ce Cannes où déjà tu avais fait preuve de tes capacités d'organisation ("tu me présente un dossier bien ficelé et tu peux faire ce que tu veux", ca t'es resté!!!) et je racontais aussi le pourboire à 100 FF au quoi? Martinez??? Comme je suis heureuse pour toi de ce chemin, ma jolie!(à l'heure où je suis un peu à l'écoute des aspirations "d'autre adolescent" je me souviens des aspirations de mes 2 jolies... toutes les graines étaient là et ne demandaient qu'à germer! Bravo! Faire la bise à Andy n'est pas donné à tout le monde! Et du coup me propulse à 2 joues d'A.Garcia dont je partage volontiers ton engouement...
PS: ahahah me parait legerement jaloux(se) ou envieux(se)? ne pas perdre patience! tout le monde a 1 jour sa seconde de gloire!

3:44 AM  
Anonymous Anonymous said...

ahah n est autre que plouf qui tente désespérément de faire apparaître son commentaire bloqué pendant deux jours dans la matrix de blogger.com....

au Carlton l'ambassadrice avait une méchante allure: des talons sacrement hauts et un imper mémorable.

quant a moi je ne me remets toujours pas d'avoir dormi au milieu de prothèses dentaires...

10:15 AM  
Anonymous Anonymous said...

ah aha je te rejoins ! javoue que le andy garcia cest un peu le gros lot cest vrai
jaime pas trop la meche qui reste au milieu des yeux mais je suis sure que jaurais succombe au charme!
(javale ma salive...)
euh moi ya ma copine de londres qui travaille ds une boutique ds laquelle kate moss est passee...
naze je sais ...
tas gagne!

2:53 PM  

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