L.A vu par - "De la confiote à L.A…mmmh j’en redemande"
Madame l’ambassadrice a ses entrées. Et dans des endroits pareils, croyez moi, la culture - ou confiture - j’en redemande!
Quand votre copine travaille pour le consulat, vous savez forcément où ça se passe. C’est bien la valeur ajoutée de ce petit séjour, n’est ce pas?! Alors, à défaut d’aller à un « screening », oui la copine s’occupe de promouvoir le cinéma français chez nos amis amerlocs, nous nous dirigeons tout droit vers une exhibition, avec l’autre consulette en chef, et pilier de Los Angeles, j’ai nommé Sylvie l’attachée culturelle « adjointe » (on se passerait d’ailleurs bien de l' « adjointe »…).
Beaucoup de musées à L.A. En compagnie des consuletttes je ne vais pas seulement voir une expo mais bien un « happening ». À l’Orange county museum, nous assistons à un super concert. Et au Getty, plus tard dans la semaine, Matthew Dear le DJ, rendrait le plus électrophobe des « classicphile » baba de sa musique.
La petite troupe se rend donc dans un premier temps à l’Orange County museum. L’occasion pour moi, une fois de plus, de réaliser comme la voiture est indipensable à L.A. C’est bien simple, nous avons roulé l’équilvalent de Marseille-Lyon dans la soirée (en comptant notre escapade en fin de soirée dans un club de Hollywood (le Deux) dont, hélas, les photos se sont perdues en chemin). Nous nous retrouvons donc dans ces fameux embouteillages after work, pour lesquels le Getty Museum a trouvé une parade Ô combien originale (cf plus loin dans le même post). Mais pour moi, la touriste de base que je suis et revendique, un simple embouteillage comporte son lot d’américaneries que je contemple les yeux écarquillés de surprise.
- une voie privilégiée et rapide, non pas pour les arrêts d’urgence, mais pour les voitures avec plus d’un passager. Par déduction, les trois autres voies, polluantes et causes de tout nos dérèglements climatiques, ne sont que passagers solitaires accrochés à leur portable à la recherche d’un ami, d’un compagnon, de quelqu’un à qui parler durant cet interminable embouteillage.
- on pourrait presque faire une étude sociologique : mais ou vont ces deux jeunots qui nous font des grands signes de la mains dans leur trucks rutilant neuf ? quid de cette blonde, charmante - et bien refaite - dans son cabriolet crème? Oh! Le – 15ème sosie d’Angelina Jolie! Mais à quoi pense ce père de famille au volant de sa Lexus? « Ouaaaaahh! Une PT Cruiser! j’aimerais trop la même! » ça, c’est madame, l’ambassadrice, dont la Jetta se meurt, si vous avez bien suivi, sur la voie rapide – oui, nous sommes deux et nous cherchons à préserver notre douce planète.
- le sentiment, plus fort que jamais, d’être à Los Angeles, la ville de 11 millions d’habitants,la ville au mille et une facette, qui en plus d’offrir tout ce dont on rêve en business et culture, a la mer et le soleil…..franchement, amis lecteurs je crois que vous savez ou déménager à présent.
- et cette musique que nous souhaiterions bien vous faire partager. Cette musique qui m’envoûte et me guide depuis le premier jour ou j’ai posé le pied à L.A, la musique du Surfeur, la musique de l’ambassadrice….Herman Dune! Le son qui nous a fait garder la foi jusqu’au Musée d’Orange County.
A Orange County, nous découvrons donc les peintres et photographes californiens de notre temps. L’exposition est une rétrospective des artistes qui ont marqué les 30 ou 40 dernières années de la côte ouest des Etats-Unis. C’est une belle expo, sans trop de concept, avec des pièces accessibles et simples, dommage que l’on ne puisse pas y consacrer plus de temps – satanés embouteillages …
Heureusement, nous n’avons pas fait Marseille-Briançon pour des prunes, une fois l’expo terminée, un concert néo-warholdien (oui, pourquoi ne pas l’appeler ainsi dans cette ville de tout les extrêmes) nous attend sur la terrasse. À, Los Angeles, quand on va au musée on ne fait pas les choses à moitié, il y a tout un style à adopter…
Un grand moment pour Madame l’amabassadrice lorsque le groupe (MIDNIGHT MOVIES) interprète « Nights in white satin »
Et puis des amis en pagaille, la « french attraction » sans doute.
Ce fut une bonne soirée et nous ne sommes pas mécontentes d’avoir parcouru tant de miles
Une bonne soirée comme Madame l’amassadrice sait si bien les organiser. Après Orange County, c’est le Getty Museum qui attend ces mêmes conducteurs en mal de compagnie, de culture et surtout de fun.
Le Getty Museum a tout compris. Le meilleur moyen d’attirer la foule, c’est de la convier au pire moment de la journée, celui des embouteillages. Ce soir là, les californiens avaient répondu présent, nous étions également de la partie.
Pour la petite histoire, l’arrivée au Getty se fait dans une sorte de téléphérique, en plus américain of course. Une fois arrivées en haut de cette colline, la vue sur la ville est imprenable.
Une ambassadrice rayonnante et une visiteuse qui tire la tronche, telle une pré-ado que sa mère aurait traîné au musée
Mais surtout, et ce fut la révélation de cette soirée, un Matthew Dear qui décoiffe. Dans cette ambiance tedance familiale, jeunes branchés, nous nous sommes déhanchées durant les deux ou trois heures règlementaires de la soirée. Et oui, un embouteillage ne dure pas toute une soirée, c’est ce qui fait la richesse du concept : on en veut et redemande encore. Vous imaginez donc la frustration lorsque Matthew-le-DJ a lâché ses platines pour nous annoncer que c’était terminé. Dépitées, nous avons repris le téléphérique, accompagnées cette fois d’une joyeuse bande de japonais, pour nous rediriger vers le cabriolet de consulette Sylvie.
La culture à L.A? j’en redemande! Ça tombe bien puisque nous avons rdv samedi au MOCA.
2 Comments:
Quelle chance vous avez les filles!
enfin, là il est 04.29am et il faut partir à l'aréoport, quand l'une a dormi 1 heure et l'autre pas (eh oh, elle devait finir le blog!!)...Oui mais d'accord, chanceuses un peu, c'est vrai ; -)
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