LOS ANGELES vu par...

(et là, je laisse la parole à Peug... Ce qui revient finalement à rendre à César ce qui appartient à César, puisque, rappelons-le, c'est quand même elle qui m'avait suggéré l'idée du blog, il y a presque un an déjà...)


MON L.A – Part I

« C’ est avec une joie, voire un soulagement, non dissimulée que j’ai retrouvé notre ambassadrice en chef au gate 4 de l’aéroport de Los Angeles. La ptite est en grande forme. Bronzage et blondeur californiens, pétard ça a du bon de vivre dans la ville rêvée des Anges! J’ai quant à moi bien piètre allure. Sur les rotules! Ce voyage m’a laissée sur les rotules! Deux jours après l’attentat déjoué a Londres, voyager entre Bruxelles et L.A n’a pas été une partie de plaisir. Les aéroports sont en effervescence et le passager contraint d’attendre et de répondre 100 fois aux mêmes questions. J’ai donc pris mon avion à Bruxelles avec 4 heures de retard et à New York, au bord de la crise de nerf, raté le NY – LA.



Mais bon, L.A c’est L.A, on va pas non plus se plaindre d’y être arrivé. Le mot d’ordre, donc : glousser bêtement quinze jours durant. Et la Math n’est pas en reste questions pitreries et autres boutades….le bruit court qu’elle aurait même essayé de faire rentrer une feuille de palmier dans sa Jetta….

Ici, la petite dans sa bagnole…

Donc, une arrivée en fanfare, dans son « condo » où une petite bringue est entrain de se terminer. Un voisinage bien sympathique ma foi : un rappeur, des musiciens, une canadienne, un barbeuc’, un pot de glace Häagen-Dazs. Tout y est.

Ici, le patio vide, le lendemain, juste pour vous donner une petite idée de l’endroit

Ambiance bonne enfant. C’est mon premier constat. On peut être producteur de je ne sais trop quoi et pas se prendre la tête. Moi qui me disait, les flashs les paillettes, ouh la la la, quelle pression… mais non pas un brin. Ca doit être l’air de la mer. Certes, L.A, c’est L.A, la ville de 11 millions d’habitants, ses stars, le fric, une réputation sulfureuse… mais, Venice pourrait être la Pointe rouge, et Malibu, l’Estaque, qu’ on y verrait que du feu. (en faisant un gros effort d’imagination non?!)

Alors c’est quoi L.A? Tout d’abord beaucoup de bars de plage et restau qui en jettent. Le dernier en date, hier soir, sur l’aréoport de Santa Monica. De succulents criquets dans notre assiette (À Los Angelle on mange du criquet, c’est bien connu), et des jets qui vont et viennent là devant nous.


Et puis il y a ces clichés. On est aux Etats-Unis d’Amérique après tout : donc un bowling comme il se doit, en compagnie des anciens colocs de Meuth. Beaucoup beaucoup de fun. Des « HelloooOOO » en veux tu en voilà, et des « Let’s kick their ass » a tout va. Une soirée qui m’a laissée …. barbouillée.


On aime Venice (toujours parler en ON à Los Angeles, sinon c'est la loose…). On aime donc Venice, pour sa faune – bobo californiens, mais aussi accro de la pompettes sur le boardwalk devant la mer – sa flaure – oui, beaucoup de fleurs, de palmitos et de bananiers – ses canaux – Venice (éviter de prononcer « ché » à la fin mais plutôt « vénitsé ») ne s’appelle pas Venice pour rien. Un illustre ingénieur, Abbot Kinney avait cherché, il y a des années de ça, à faire de cette partie de L.A un petit Venise. D’où ces charmants canaux que vous pouvez admirer ci-dessous et, comme partout dans la ville, des maisons à vous couper le souffle.



À bout de souffle donc, on se dirige vers le supermarché pour constater : et d’un que tout y est super cher, et de deux asceptisé, sans goût. On repartira néanmoins avec les traditionnels peanut butter et autres glaces Ben&Jerry’s. On est aux Etats-Unis d’Amérique oui ou m****?!!

Et puis vient l’heure de l’apéro. Vous reprendrez bien un ptit Pastis? ... Quand je vous disais que Marseille n’était pas bien loin. À deux blocks, si si. »