Tuesday, January 09, 2007

18th Palm Springs International Film Festival (PSIFF)

Je partais, cette année encore dans le desert (parce que L.A, c'est bien trop urbain ; -) , le temps d'un WE pour prendre la température de la ville et du 7ème art...
Les deux se portent chaudement, merci!




Palm Springs, c'est un peu une "sortie de route", une escapade hors de la réalité.
Une ville créee, à quelques kilomètres à l'est de Los Angeles, en plein mileu de nul part (une sorte de Brasilia américaine ? Oui, mais sans Niemeyer...). Chaleur torride pendant la journée et froid glacial à la tombée de la nuit.
Le désert, c'est clair.
Paysage lunaire baigné d'une lumière rose/violette incroyable, dès que le soleil passe de l'autre côté de ces imposantes montagnes arides.
Dans la ville, deux artères principales, chacune à sens unique...Peut être pour désengorger un traffic inexistant ?

A Palm Springs donc, se trame en janvier chaque année depuis 18 ans, un festival de films avec son lot de stars, tapis rouge et remises de prix en tout genre.


Il faut dire que, pour faire face à la période-creuse d'après noel- quoi de mieux qu'un festival "international"?
Histoire de ramener un peu de vie dans des chambres d'hotels délaissées et autour de luxueuses piscines et relancer, par la même occasion, l'économie d'une petite oasis...
(et de baisser la moyenne d'age de la ville pendant 15 jours; souvenez-vous de cette "vieille odeur de soupe" qui flotte dans tous les cinémas !)

Pour la première fois ce festival remettait "The Ensemble Performance Award" et ce sont les acteurs/actrices de BABEL de Alejandro González Iñárritu qui furent honorés: Brad Pitt, Cate Blanchett, Adriana Barraza, Rinko Kikuchi, Gael García Bernal, Kôji Yakusho, Said Tarchani, Boubker Ait El Caid.

Ici, une partie du cast:


Et Cate Winslet qui se met toujours au milieu...L'effet spotlight ?


(photos : Palm Springs International Film Society)

La France était représentée par 18 films:
- Antonio Vivaldi: A Prince in Venice de Jean-Louis Guillermou
- Avenue Montaigne (Fauteuils d'Orchestre) de Danièle Thompson
- Belle Toujours de Manoel de Oliveira
- Beyond Hatred (Au delà de la haine) d'Olivier Meyrou
- Change of Address (Changement d'adresse) d'Emmanuel Mouret
- Don’t Worry, I’m Fine (Je vais bien ne t'en fais pas) de Philippe Lioret
- Fair Play de Lionel Bailliu
- French California (La Californie) de Jacques Fieschi
- The Girl is Mine (L'Enfant d'une autre) de Virginie Wagon
- How Much Do You Love Me? (Combien tu m'aimes ?) de Bertrand Blier
- Murderers (Meurtrières) de Patrick Grandperret
- Oh, La La! (Nouvelle Chance) d'Anne Fontaine
- One to Another (Chacun sa nuit) de Pascal Arnold et Jean-Marc Barr
- OSS 117: Nest of Spies (OSS 117: Le Caire - Nid d'espions) de Michel Hazanavicius
- The Page Turner (La Tourneuse de pages) de Denis Dercourt
- Premonition (Le Présentiment) de Jean-Pierre Darroussin
- Transylvania de Tony Gatlif
- Twice Upon a Time (Désaccord Parfait) d'Antoine de Caunes

A Palm Springs, il faut le reconnaitre, on y va en janvier pour voir des films, mais aussi pour "hang out" aux bords des piscines (c'est qu'il fait chaud la journée), trainer dans les multiples hospices...heu hotels! et admirer cette magnifique architecture californienne, so 70's...
En étant bien accompagnée!









Au détour d'un chemin, on croisera un terrain de pétanque où l'on s'arrêtera une petite heure, entre deux films, commander un pastaga et montrer à tous ces touristes comment on pratique bien son sport national (quelle frimeuse cette ambassadrice... qui s'est presque fait battre par l'Israel!)


4 Comments:

Anonymous Anonymous said...

Mais comment donc ? Ou sont les photos des soirées network, des stars, de la grosse bande ? Pas la peine de feinter, on sait bien que tu n'y es pas alée seule, méditer sur la misérabilité des routes parlmspringiennes..
J'dis Viva Israel

11:11 AM  
Anonymous Anonymous said...

mais où sont les files d'attente des p'tits vieux devant les salles de cinéma?

11:39 AM  
Blogger lambassadrice said...

Mélanette, Mélanette...Tout y est si tu regardes bien
; - )

12:29 AM  
Blogger lambassadrice said...

Madame M, les ptits vieux étaient toujours là...figés!Je crois qu'ils n'avaient pas bougé depuis l'an dernier : - )

12:31 AM  

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